“Microlux a eu confiance dans mon projet ! Leurs explications sur les petits détails qu’on peut oublier étaient d’une grande aide pour moi et le soutien d’un bénévole fait qu’on ne se sent pas seul ou perdu ! Aujourd’hui l’entrepreneuriat m’apporte épanouissement professionnel et personnel et une grande liberté de décision !”
Nous avions rencontré Isabel Pinto à la fin de l’hiver, quelques semaines après l’ouverture à Capellen de sa petite entreprise de couture, Bitzbel couture, «Bitz» pour couture en luxembourgeois, «Bel» pour Isabel. Quand nous repoussons à nouveau les portes de son magasin, nous sommes accueillis par le bruit frénétique de la machine à coudre. «Je suis en retard, j’ai tellement de choses à faire», sourit la couturière de 48 ans, le sourire radieux mais un peu fatigué.
«Le bouche à oreille fonctionne très très bien» alors la couturière ne sait plus où donner de la tête, mais c’est avec des yeux pétillants qu’elle déhousse une robe de mariée qu’elle a confectionnée de ses mains. «J’ai ajouté du tulle, du tulle et encore du tulle», s’exclame-t-elle, ajoutant qu’elle avait même dû découdre le bustier pour tout réassembler ensuite.
«C’est la pleine saison des mariages, des communions et c’est vrai qu’un peu d’aide ne serait pas du luxe», explique cette maman de trois enfants. Elle cherche d’ailleurs à recruter une personne à mi-temps pour l’épauler, «surtout pour faire les retouches». En attendant de trouver la perle rare, Isabel travaille d’arrache-pied, ne se paie pas encore de salaire correct et rapporte des ourlets à faire à la maison, «devant la télé». «Je savais que ça ne serait pas facile au début et je ne me plains pas, je l’ai voulu et je ne regrette pas mon choix», indique-t-elle.
Après une carrière d’employée dans le secteur de la couture et de la vente, elle a «senti que c’était le moment de faire le grand saut». «J’ai regardé mon CV et me suis aperçu que j’étais au chômage tous les cinq ans parce que l’entreprise fermait ou licenciait, je me suis dit ”STOP”, je ne veux plus dépendre des autres». Elle ne se considère toutefois aujourd’hui pas comme une patronne: «Je suis simplement une ouvrière qui prend ses propres décisions», sourit-elle.
Cet article a été rédigé par Marion Chevrier, publié sur L’essentiel.lu , partenaire média du concours MyMicrobusiness 2023, organisé par microlux.
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Isabel et ses talents de couturière ont séduit les lecteurs de L’essentiel
“Grâce à microlux, j’ai pu ouvrir mon magasin définitif à Esch-sur-Alzette. Ils m’ont accompagnée et m’ont donné le financement nécessaire pour payer les frais d’agence et la garantie locative.”
“Je remercie Jérémy et microlux de m’avoir aidé avec le business plan et à démarrer mon entreprise.”
“Outre le soutien financier, j’ai reçu de nombreux conseils avisés et des propositions intéressantes pour mon activité qui m’aident à avancer et à éviter certaines erreurs. Cela m’a aussi permis de garder les pieds sur terre face à des réalités que je ne voyais pas.”
“ Être entrepreneurs nous a apporté la liberté dans la gestion de temps, de l’indépendance, beaucoup d’expériences qu’on ne ferait pas dans un job normal et beaucoup de nouvelles relations. Et microlux est très réactif, c’est top ! ”
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